VOTRE PAROLE EST UNE BAGUETTE MAGIQUE
L’influence qu’ont vos mots sur votre vie.
L’influence qu’ont vos mots sur votre vie.
Article d’Isabelle David, Maître Enseignante Certifiée en PNL et hypnose éricksonienne
IDCom International Inc : www.lapnl.ca
LES MOTS PEUVENT NOUS VIDER DE NOTRE ÉNERGIE OU, AU CONTRAIRE, LA DÉCUPLER.
Le pouvoir des mots est immense : dans plusieurs cas, ils font la différence entre la réussite et l’échec, car non seulement les mots sont-ils la source de nos émotions, mais ils nous portent également à l’action. Choisir judicieusement les mots pour décrire nos expériences de vie peut intensifier nos émotions ou les amoindrir.
Si vous faites un voyage merveilleux et n’avez que les mots « assez bien » ou même « pas pire » pour le décrire, vous risquez … de n’avoir rien à raconter de retour à la maison ! Les personnes qui ont un vocabulaire pauvre ou inapproprié (au Québec, nous connaissons tous quelqu’un qui trouve tout « écœurant ») appauvrissent leurs expériences de vie, et cela non seulement dans leur communication avec les autres, mais aussi avec elles-mêmes. Faut-il rappeler que la pensée est formée de mots qui sont en quelque sorte projetés sur un « écran intérieur » ? « Détester » votre travail ou votre apparence vous fera passer votre vie dans la haine (même si ce n’est pas ce que vous voulez dire). Alors qu’affirmer « Je préférerais faire autre chose » ou « J’aimerais changer mon apparence physique », en plus d’être meilleur pour votre moral, risque de vous faire passer à l’action et vous permettre de changer effectivement les choses.
Les émotions négatives, suscitées très souvent par des mots négatifs, nous détruisent. Au lieu de dire « Je suis en colère » ou « Cela m’enrage l », on leur préférera « Cela m’ennuie un peu » ou « Cela m’indispose », car la colère empêche de voir clair et la rage fait perdre le contrôle. De plus, les gens qui agissent ainsi sont quasiment assurés de perdre. Remplacer les mots pour la décrire change notre expérience. Les mots peuvent nous vider de notre énergie ou, au contraire, la décupler, car notre cerveau aime le plaisir et déteste la souffrance. Être « déprimé » ne peut que nous paralyser ; alors que si on se dit plutôt qu’on est « à un point tournant », eh bien ! ça va déjà mieux et on peut faire quelque chose.
Des adoucisseurs
Dites à quelqu’un qu’il est laid, maladroit et stupide et … il agira de telle façon que ces qualificatifs se vérifieront. Si vous dites que vous« mourez de faim » au lieu de direque vous avez « un peu faim », vousmangerez probablement trop. Direà un employé ou à un enfant qu’onn’est « pas content » le mettra sur ladéfensive, préoccupé de se justifier.Le temps que l’on débatte qui a raisonet qui a tort … ne règle pas la situation.Alors que dire que « quelque chosenous préoccupe un peu et qu’il serait bon d’en parler », diminue l’intensitédu champ émotionnel et permet derégler le cas plus facilement. Et celaévite surtout de dire des choses quel’on risque de regretter par la suite,car amoindrir sa souffrance passe parl’adoucissement de celle des autres …
Quels maux cachent les mots ?
La majorité d’entre nous avons appris à nous exprimer de façon incongrue et inefficace. Par exemple, nous sommes habitués à direce que nous ne voulons pas aulieu d’exprimer ce que nous voulons. Par conséquent, nous nous éloignons de notre but au lieu de nous en rapprocher. De plus, nos conversations sont très souvent émaillées de formules négatives etde mots « toxiques » et limitatifs au lieu de termes dynamisants, Et cela, sans compter que nous ne disons pas toujours le fond de notre pensée, ni exactement ce que nous voulons.
Afin d’y remédier, Il importe de dire ce que l’on veut, de formuler sa pensée de façon positive et de changer d’état tout en se permettant de redécouvrir l’importance d’un langage sain.
Chacun des mots que nous utilisons entre dans notre mémoire physiologique, elle-même reliée à l’apprentissage de ces termes et/ ou à des émotions. C’est tellement simplet Nous n’avons qu’à être à l’écoute de nos paroles et corriger les failles qui s’y trouvent afin de devenir plus positifs, plus heureux, plus agréables envers soi et envers les autres, Ce n’est pas rien : cela peut tout simplement nous permettre d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés dans la vie.
- 1 Dites ce que vous voulez.
- 2 Allez vers ce que vous voulez au lieu de ce que vous ne voulez pas. Nous perdons énormément d’énergie à fuir et/ou cacher les problèmes. Par exemple, si vous êtes à la recherche de l’âme soeur, au lieu de dire que vous cherchez une personne qui n’est pas alcoolique, qui ne fume pas, qui ne … , vous devriez affirmer: « Je cherche une personne qui est sobre, non-fumeuse, qui … ».
- 3 Formulez-le positivement. L’inconscient n’accepte pas la négation. Si l’on vous enjoint de ne pas penser à un éléphant bleu avec une boucle rouge autour du cou, non seulement vous y penserez forcément en raison de l’interdit, mais pour arriver à ne pas se le représenter, votre inconscient devra tout d’abord « voir » cet éléphant ! Chaque fois qu’on utilise une négation (ne pas), on obtient exactement l’effet contraire. Par exemple, si vous dites à un enfant « Ne joue pas dans la rue! », il y a de très fortes chances qu’il s’y jette avec enthousiasme. Alors qu’une phrase toute simple mais positive comm1 « Joue sur la pelouse ! » l’incitera davantage à obéir, car cette recommandation est spécifique, formulée de façon positive et dit ce que l’on désire, plutôt que ce que l’on ne veut pas.
APPRENEZ À QUELQU’UN QU’IL EST ATTEINT DE « CANCER >>, DE << SCLÉROSE EN PLAQUES » OU DE « MALADIE CARDIAQUE >> ET SON SYSTÈME IMMUNITAIRE SE METTRA À DÉCLINER.
On peut détruire sa vie ou même le monde … en parlant ! Soyez à l’écoute de vos paroles ; elles révèlent vos croyances profondes. Observez les mots qui sortent de votre bouche ; ils sont à l’image de votre inconscient. Votre parole est une baguette magique et vous vous en servez en tout temps. Utilisez-la à bon escient !
Qui est Isabelle David ?
Elle est présidente d’I.D.Com International Inc. Coach et formatrice sur la plan international, elle est également la créatrice de l’approche de l’actualisation par les mouvements oculaires (EMA / AMO™).