Le coaching

La démarche coaching naît avant tout d’un besoin fondamental de donner du sens à sa vie, de se demander pourquoi nous sommes sur terre et quoi faire de cette vie qui nous est donnée. Comment avancer sur le parcours de la réussite et surtout comment et quoi faire pour réaliser ce qui nous rend heureux ? Pas uniquement pour comprendre le passé, comme on le fait en psychothérapie par exemple, mais surtout et avant tout pour créer notre « maintenant » et notre « futur » selon nos aspirations et non selon nos blocages et nos identifications non aidantes. Partons du « ici et maintenant » !

Tout débute donc par un désir de grandir, de se développer et de s’améliorer. Ce qui veut dire un développement personnel. Ceci n’est pas une nouvelle technologie de dernière génération. Il existe, depuis les 30 dernières années, une multitude d’approches pour parvenir à se connaître, à mieux communiquer et à changer. Pour en nommer quelques-unes, citons par exemple la PNL, l’EMA / AMO^TM, l’hypnose, ou plus récemment l’approche transtemporelle.

Ce sont toutes des approches et des outils fantastiques pour mieux gérer la vie du quotidien, rester plus zen face aux intempéries, développer de meilleures stratégies de savoir-faire et de savoir-être, communiquer de soi à soi et avec les autres de manière plus authentique et de devenir, pourquoi pas, une meilleure personne, un modèle amélioré de soi… Et j’ai le privilège d’enseigner ces approches sur le plan international en plus d’en avoir développé plusieurs moi-même.

Pour ce qui est du coaching, c’est une méthode assez récente dans le domaine de l’accompagnement. Avant sa venue, la majorité des intervenants pensaient qu’il fallait réparer la personne car elle était brisée et qu’elle devait passer une bonne partie de sa vie à parler, pour ne pas dire ressasser ses problèmes. Depuis, avec la venue de la « psychologie positive » on en vient à la conclusion que l’on n’a pas besoin de creuser un problème pour qu’il puisse se résoudre. Pour mettre en action nos forces, il faut les cibler là où elles se trouvent et axer notre attention sur ce qui fonctionne en nous, ou alors modéliser une personne qui sait le faire !

Abraham Maslow, psychologue et créateur de la pyramide des besoins disait : « On ne fait pas une voiture neuve en analysant celles qui se retrouvent à la casse ». Il était un pionnier de cette vision orientée « solutions » en canalisant l’attention sur les forces et les compétences.

Le coaching professionnel ou CCP d’IDCom, se veut un précurseur de cette ligne de pensée, ayant dans ses racines idéologiques la maïeutique de Socrate, le philosophe Grec (470 A.C.) qui aidait les personnes à accoucher de leur âme (sa mère étant sage-femme, il a ainsi repris cette métaphore). Ce grand philosophe aidait également les gens à exprimer leurs grandes vérités intérieures en mettant en forme et en rendant conscientes des pensés confuses, en posant des questions afin de clarifier leur pensée.

« Les gens qu’on interroge, pourvu qu’on les interroge bien, trouvent d’eux-mêmes les bonnes réponses. Les esprits forts discutent des idées, les esprits moyens discutent des événements, les esprits faibles discutent des gens. » — Socrate

Et c’est bien là tout l’art du coaching, pour que le coaché trouve lui-même ses réponses. On ne parle pas ici de réponses limitantes provenant de certaines parties de son être, comme celle-ci qui affirme « Je n’y arriverai jamais ! », mais bien de celles générées par sa Conscience, ce qui engendrera un « Eurêka ! », une compréhension et une sensation profonde d’être aligné avec sa réalité, d’avancer dans la bonne direction, d’aller dans une justesse d’âme.

L’histoire veut que la paternité idéologique du coaching soit attribuée à Timothy Gallway qui, dans les années 1970 à l’université Harvard, a révolutionné le travail d’aptitude mentale pour surmonter le doute, le manque de concentration, etc. Il était alors capitaine de l’équipe de tennis.[1]