L’Hypnose conversationnelle pour mettre à l’aise les patients
L’hypnose conversationnelle soigne et diminue le stress de vos patients.
L’Hypnose conversationnelle : changer le langage non aidant dans les soins
Article d’Isabelle David, enseignante en hypnose
IDCom International Inc : www.lapnl.ca
Avez-vous déjà entendu le personnel soignant vous dire un mot ou une phrase qui vous a stressé encore plus que vous ne l’étiez déjà ? Ou qui a carrément mis à risque votre capacité à obtenir le soin ? Certains de mes clients m’ont raconté leurs aventures. Et croyez-le ou non, les mots mal formulés peuvent marquer vos patients. Fort heureusement, il existe des techniques qui permettent de rassurer les patients. Avez-vous déjà entendu parler de l’hypnose conversationnelle ? Cette méthode permet de relaxer le patient grâce à la communication et la force des mots. Cela vous intéresse ?
Chez IDCom International, nous vous proposons une formation en hypnose conversationnelle complète qui vous permet de soulager vos patients de leurs maux. Vous pouvez ainsi utiliser cette technique à des fins thérapeutiques. Le langage subtil, les histoires, les suggestions utilisées influencent en effet leur subconscient tout en créant de la positivité. Vous désirez en savoir plus ? Vous découvrirez à travers ces quelques lignes l’utilisation du langage hypnotique dans l’hypnose conversationnelle, pour une communication persuasive efficace.
Comprendre les patients et les rassurer avec un langage persuasif
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Une personne claustrophobe passe une IRM à l’hôpital. Elle fait un effort pour garder son calme pour faire l’examen, mais les mots qu’elle entend ne la rassure guère : « Allongez-vous et nous allons vous placer dans la machine. À tout moment, s’il y a quoi que ce soit, vous pouvez appuyer sur ce bouton et nous allons tout arrêter. Vous sortirez tout de suite de l’appareil. Maintenant que vous êtes prêt et bien placé, et pour faire l’examen, arrêtez de respirer quelques minutes pour éviter de bouger sinon le scan ne sera pas bon… ». La personne, de son côté, rétorque : « Déjà je stresse d’être limité dans mes mouvements, j’ai déjà du mal à respirer, j’essaie de me concentrer à penser à autre chose (comme être à la plage) pour distraire mon attention puis vous me demandez d’arrêter de respirer quelques minutes ?? Là c’est trop, je ne peux plus continuer et je veux sortir tout de suite ! » – Mais l’infirmière répond : « Vous ne voulez pas vraiment arrêter ? Demandez à votre médecin de vous prescrire un relaxant pour vous aider ». - 2
Chez le dentiste, c’est à peu près le même scénario : « Ouvrez la bouche encore plus grande. Oh vous avez la langue blanche ! C’est important que vous vous occupiez de votre hygiène buccale ». – et la personne qui a déjà les mains fermées pour retenir son inquiétude se dit : « Oui en effet, mais là je me sens humilié et je n’ai pas envie de continuer ». Elle se dit : « Ok on arrête,
je ne peux pas, je reviendrai une autre fois mais je ne sais pas quand… » Elle se dit aussi en elle-même : « je n’ai pas du tout envie de revenir ! » - 3
Voici un autre exemple : « Le médecin de Lydie lui annonce qu’elle a un cancer du pancréas. L’oncologue lui suggère de se préparer à une fin inéluctable. Selon lui, l’espoir de survie n’excède pas trois ans dans son cas. Lydie n’a pas accepté cette fatalité. Elle a décidé de changer de médecin. Elle a trouvé un médecin qui croyait pouvoir l’aider à s’en sortir ». Dix ans plus tard, Lydie va bien. Elle est en rémission totale. Il n’y a plus de trace de son cancer. Elle a entamé une nouvelle vie. Elle s’est donné une nouvelle Mission de Vie, le secret de sa « re-mission », selon elle. En l’écoutant, on remarque qu’elle fait une distinction cruciale : « Quelque chose devait mourir en moi pour que quelque chose d’autre puisse naître. Une ancienne version de moi devait disparaître pour donner naissance à la nouvelle Lydie. Ma guérison a été un chemin pour accomplir ce processus de renaissance. Si je n’avais pas compris ce processus, si je m’étais accrochée à l’identification d’une ancienne version de moi, je serais morte avec elle. » . [1][1] Moenaert, Alain (2012). Les douze étapes de guérison. Gap, Éditions Le souffle d’or, p. 27.« Des chercheurs américains (Lydia Temoshock, Laurence LeShan, Medalie et Golbourt, etc.) ont mis en évidence des profils de personnalité dont certains types semblent prédisposés à des pathologies spécifiques. Il existe ainsi un type A prédisposé aux problèmes cardiaques, un type B prédisposé au cancer, etc… »
Ainsi le langage qui accompagne le patient a un impact indéniable sur la réussite ou l’échec de l’intervention et la capacité autorégénératrice, de rapidité de récupération. Vous voyez à quel point l’influence mentale et les techniques de suggestion positive on pu aider la patiente à se sentir mieux dans sa peau, malgré la gravité de sa maladie. Le deuxième médecin qu’elle a consulté a su la rassurer. Les techniques avancées d’influence verbale et le langage subtil dans la communication l’ont réconfortée.
Car les relations entre le stress et l’immunologie sont actuellement de plus en plus démontrées. Une étude récente a démontré que l’annonce (brutale) d’un diagnostic de séropositivité pouvait avoir comme impact une réduction de 50 % du volume du thymus en moins de quarante-huit heures avec comme conséquence une chute des T4. » [1]
« Ainsi le patient à qui l’infirmière dit : « Je vais vous faire une piqûre, cela ne fera pas mal et ça ne durera pas longtemps », va porter son attention sur certains mots comme « piqûre », « mal » et « longtemps ». Celui que le médecin croit rassurer en disant « Ce n’est pas grave » ne va entendre que « grave ».
[1] Moenaert, Alain (2012). Les douze étapes de guérison. Gap, Éditions Le souffle d’or, p. 233.
On sait par ailleurs que l’évocation d’une chose la fait apparaître. « Ne pensez pas à un éléphant rose » en est l’exemple le plus connu. En voici d’autres : « N’ayez pas peur », « Je vais vous piquer, ne pensez pas à votre bras », « Ne bougez surtout pas » peuvent être remplacés par « Nous suivons bien le protocole, restez détendu, gardez cette position ». Les soignants n’ont pas conscience de réaliser, toute la journée, des incitations à avoir mal ou à avoir peur, et pourtant c’est le cas…
Obéissant aux injonctions des protocoles d’évaluation de la douleur, l’infirmière vient le matin dans la chambre du patient hospitalisé et lui demande : « Monsieur Alphonse, comment est votre douleur ce matin sur une échelle de 1 à 10 ? » Ce qui réveille immédiatement la douleur de monsieur Alphonse ! « Attention je pique ! » devrait disparaître… L’emploi de certains mots est à proscrire. Vous allez rire en lisant ce qu’une infirmière peut dire tout naturellement pour rapprocher le pied à perfusion du lit du malade : « Je vous rapproche la potence. » [1]
La réalité des discours non-aidants en soins sont pris de plus en plus comme des éléments ayant besoin de transformation. Et plusieurs centres hospitaliers sur la planète œuvrent à transformer les discours et utilisent de plus en plus l’hypnose.
Mais il n’y a pas que dans les cliniques et hôpitaux que les mots ont leur importance pour faciliter la récupération par exemple ou éviter d’installer des croyances limitantes sur les capacités de régénération. À la maison, avec des amis, et au travail, il y a aussi de l’amélioration à porter sur le langage, la suggestion et la persuasion, afin de soutenir encore mieux la personne malade. Parfois, une écoute active est nécessaire pour que les techniques d’influence marchent, surtout lorsque vous opter pour l’art de la suggestion hypnotique pour soulager vos patients.
Notre formation en hypnose conversationnelle en ligne vous montre toutes les techniques d’hypnose conversationnelle. A travers nos méthodes d’hypnose non classiques qui ont déjà fait leurs preuves vont vous aider à rentrer en contact avec vos patients de manière intime, pour être la solution ultime à leur problème de santé.
[1] Ruel, Michel, Dr (2017). Se soigner avec l’hypnose et l’autohypnose. Paris, Leduc.s Éditions, pp. 40-41.
Transformer les énoncés assassins et les phrases toxiques
Pour transformer un discours qu’elle entend, la première étape pour une personne est de reformuler dans sa tête, pour ne pas laisser s’encoder dans sa mémoire des phrases toxiques. Le patient peut bien entendu aviser la personne qui lui délivre le message qu’il n’est pas très aidant et que cela serait mieux si les phrases étaient reformulées. Il peut également donner un exemple de ce qui fonctionnerait pour lui, pour transformer un discours néfaste en phrases neutres ou aidantes.
Dans l’hypnose conversationnelle, les techniques de communication hypnotique
jouent un rôle sur l’influence mentale. En suivant notre formation en hypnose conversationnelle, nous vous offrons un guide pratique de l’hypnose conversationnelle. Le guide vous montre des exemples de langage hypnotique. Il vous montre également comment maîtriser l’influence verbale pour que les séances d’hypnose conversationnelle soient une réussite. Aussi, vous allez pouvoir utiliser des techniques comme le langage hypnotique, la psychologie de l’influence et l’art de la persuasion pour apporter de vrais changements positifs dans la vie de votre patient.
Avant même de pratiquer l’hypnose conversationnelle, la modélisation linguistique est importante. Car le langage corporel hypnotique passe d’abord par des techniques de persuasion afin de mettre la personne à l’aise. Cela fait même partie des étapes pour une induction hypnotique réussie. L’hypnose conversationnelle en relations interpersonnelles passera facilement lorsque les suggestions positives ont été effectuées à l’avance.
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Au lieu de dire : « Tu auras la diarrhée toute ta vie. », il convient de dire : « Tu as la diarrhée en ce moment mais avec les changements alimentaires prévus cela devrait se modifier. » - 2
Au lieu de dire : « Un jour tu feras de l’hypertension comme ton père. », dire : « Tu n’as pas la même hygiène de vie que ton père ni les mêmes capacités de récupération ou de gestion du stress que lui. Tu verras bien avec le temps comment ton corps s’adapte à ton style de vie. » - 3
Au lieu de dire : « Tu sais il faut t’y faire car tu auras ta maladie pendant longtemps et peut-être tout le temps. », il convient de dire : « Tu ne sais pas combien de temps la maladie sera là. Cependant avec les traitements, médicaments et soins que tu reçois cela devrait améliorer ta qualité de vie avec la maladie ou en diminuer l’impact négatif, et qui sait récupérer la santé peut-être. » - 4
Au lieu de dire : « Tu vas mourir et j’ai peur ! Je ne veux pas te perdre… », dire : « J’ai peur de me retrouver seul sans toi. Je ne sais pas ce que je ferai. Je suis probablement trop dépendant et je dois apprendre à faire certaines choses que tu fais actuellement, ne serait-ce que pour me débrouiller si j’en ai besoin. » « Nous ne savons pas combien de temps tu vas vire alors profitons pleinement du temps ensemble au présent. » - 5
Au lieu de dire : « Si tu continues à fumer comme ça tu finiras par avoir un cancer. », dire : « J’imagine que tu sais bien que fumer n’est pas extra pour ta santé. L’important c’est que tu prennes soin de toi. Si tu désires arrêter de fumer et a besoin d’aide sache qu’il y a des spécialistes pour cela. »
Faire un discours rassurant pour une manipulation positive réussie
Qui ne souhaite pas que les personnes qui s’occupent d’eux dans le cas d’une maladie, le fassent avec professionnalisme et compassion ? Et le fassent avec un traitement efficace et de bons médicaments ? La mise en place d’un accompagnant peut activer notre capacité d’espoir, nous inspirer la confiance, activer la force vitale en nous, etc… En utilisant l’hypnose conversationnelle, vous avez l’opportunité de démontrer à vos patients votre compassion. Vous pouvez aussi développer votre charisme avec l’hypnose conversationnelle pour que la manipulation positive fasse son effet.
Voici quelques conseils pour améliorer la communication hypnotique et préparer les patients :
- « Est-ce que cela va pour vous si on vous administre le médicament tout de suite ? » (Pour obtenir l’adhésion).
- Dire que le médicament va analgésier et fait descendre la douleur. (Source vidéo : Quand l’esprit guérit). [1].
- L’infirmière va faire ce qu’elle a à faire.
- On va faire le soin.
- « Pouvez-vous fixer un point au mur ? » (Pour porter l’attention ailleurs et obtenir l’adhésion). [2]
[2] L’hypnose en urgence ; Qu’est-ce que l’hypnose avec le Dr. Arnaud Depil-Duval aux urgences de Evreux Vernon, au Congrès des Urgences à Paris du 13 au 15 juin 2018. http://www.sfmu.org/fr/bus/media/med_id/3250, à 5,18.
L’objectif est d’assister le client à vivre avec sa vulnérabilité et sa dépendance engendrée par un changement soudain dans sa santé physique. Ceci peut être fait en l’accompagnant à s’ajuster à une perte d’autonomie, à un changement corporel important et à un changement de milieu de vie (dans le cas où il y a hospitalisation, réadaptation, etc.).
Il est possible de l’influencer par un discours positif pour l’aider à diminuer l’intensité de sa douleur, à changer son état émotionnel, etc… Des livres recommandés sur l’hypnose conversationnelle vous suggéreront même l’utilisation de la PNL en hypnose conversationnelle. La Programmation Neurolinguistique (PNL) est en effet une méthode efficace dans l’hypnose car elle permet d’agir directement, de manière positive, sur la pensée des gens. Aussi, vous avez l’opportunité de recourir à la psychologie de la communication et à la communication hypnotique pour que votre langage hypnotique puisse convaincre vos patients. Ces techniques sont également disponibles dans notre formation en hypnose conversationnelle en ligne.
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Influences microlocales : c’est l’influence locale des pensées, des états émotionnels, des croyances sur un corps et l’état de santé ou sur le déclenchement d’une maladie. - 2
Influences locales : les pensées, croyances et émotions de l’entourage direct du patient, du médecin et de l’équipe soignante ou de la culture ont un impact parfois non négligeable sur la guérison. - 3
Les influences non locales : les pensées et émotions de personnes sans contact direct, parfois à de grandes distances, peuvent aussi avoir une influence démontrée [1]
[1] Moenaert, Alain (2012). Les douze étapes de guérison, Gap, Éditions Le souffle d’or, pp. 12-13.
Ces influences vont vous aider lorsque vous utilisez la méthode de la psychologie de la persuasion. Car vous aurez accès à des informations personnelles qui vont vous permettre d’installer la confiance entre vous et votre patient. Les suggestions verbales que vous allez utiliser pourront être axées sur ces influences.
Pour générer un changement, on peut activer des ressources par des ancrages de souvenirs, par exemple. Il est possible de mettre à jour des anciennes stratégies gagnantes devenues inconscientes ou tout simplement oubliées. Voici également ce que vous pouvez faire :
- Demander à la personne de parler de sa vie active et des bons moments passés.
- Faire revivre des expériences passées productives.
- Trouver quelque chose de constructif sur quoi la personne peut se concentrer et s’exprimer.
- Faire des liens avec des capacités antérieures.
- Demander : « De quoi avez-vous besoin pour rester plus positif ? »
- Demander : « Qu’est-ce qui vous aiderait à vous sentir mieux ? »
- Comment avez-vous fait dans le passé pour résoudre une situation difficile ? » Mettre au jour les ressources et stratégies.
Rassurer les patients lors des soins pour faciliter la psychologie de la persuasion
L’utilisation de la communication thérapeutique fait de plus en plus d’adeptes. En effet, à L’IRF par exemple (Hôpital Fribourgeois de Suisse), des infirmières et des praticiennes en hypnose forment leurs collègues. Ces derniers ont déjà suivi des formations en hypnose conversationnelle. Et ils peuvent utiliser leurs acquis pour parfaire la technique de la psychologie de la persuasion pour soulager les patients. Étant déjà initiés, il leur est facile d’utiliser le langage hypnotique pour leur succès professionnel.
Lorsque vous prodiguez des soins sur vos patients, voici des formulations qui peuvent vous aider à diminuer leur degré de stress. Vous pouvez également vous en inspirer pour voir un impact certain avec votre langage subliminal, lorsque vous lancez l’hypnose conversationnelle.
- Au lieu de dire : « Je vais vous piquer », dire : « Je vais vous faire une prise de sang ».
- Au lieu de dire : « Détendez-vous, ça va bien se passer », il convient de dire : « Soyez rassuré et prenez le temps de penser à quelque chose d’agréable ».
- Au lieu de dire : « Le Dr X vous fera une piqûre pour vous endormir la dent, comme cela vous n’aurez pas mal », dire : « Le Dr X fera en sorte que les soins se passent de la manière la plus confortable possible pour vous ».
- Au lieu de dire « N’ayez pas peur », dire : « Soyez détendu ».
- Au lieu de dire : « Cela ne durera pas longtemps », dire : « Nous prenons le temps nécessaire pour parfaire le tout ».
- Au lieu de dire : « C’est presque fini », il convient d’attendre que ce soit fini pour l’annoncer.
- Au lieu de dire : « Ne vous inquiétez pas, cela ne va pas faire mal », il convient d’abord d’expliquer le soin que vous prodiguez.
- Enfin, au lieu de dire : « Ne bougez pas », il convient d’éviter la surprise et d’expliquer votre action avant de la poser. N’hésitez pas à faire des gestes significatifs. L’impact du langage corporel dans l’hypnose conversationnelle est grand. Vous devez cependant faire en sorte que votre geste soit bienveillant.
Exprimer des mots encourageants
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Les médecins peuvent aussi changer leur représentation des maladies. Pour une consultation de rhumatologie par exemple, il convient de ne pas dire à un patient qu’il est « raide », mais que sa colonne « manque de souplesse ». Et au lieu de reprendre les images décrites par le radiologue sur son compte-rendu, avec des mots effrayants (et incompréhensibles pour la majorité des gens) (« discopathie sévère », « protrusion discale », « arthrose interapophysaire postérieure », « rétrécissement serré du canal de conjugaison »), vous pouvez expliquer et dire : « Ce que nous voyons sur votre radio est normal à votre âge, car vos os sont vivants et se remodèlent en permanence. Votre douleur est l’effet d’un dysfonctionnement qu’on va régler, comme on règle un moteur, avec de la rééducation, et vous pourrez reprendre vos activités ». - 2
Les médecins peuvent changer leur rapport aux patients en voyant d’abord ce qui peut aller mieux, en les gratifiant de compliments s’ils vont mieux, en les encourageant à se battre pour guérir, etc… Dans un livre sur l’hypnose, un spécialiste dit même : « J’aime dire à certains patients : « J’ai confiance en vous. ». [1] - 3
Avez-vous saisi l’importance des mots encourageants ? Car vous pouvez les utiliser comme référence dans votre communication subliminale. Choisir les bonnes phrases pour apaiser au mieux les patients va également vous aider à réussir votre induction hypnotique. En effet, le patient en transe sera réceptif par rapport à vos directives. Notre formation d’hypnose conversationnelle en ligne vous montre les bases pour aller plus loin et découvrir les avantages de l’hypnose conversationnelle. Certains vont jusqu’à utiliser l’hypnose conversationnelle dans leur vie quotidienne pour s’exercer. Et vous pouvez en faire de même.
[1] Ruel, Michel Dr (2017). Se soigner avec l’hypnose et l’autohypnose. Leduc.s Éditions, Paris, pp. 40-41.
Une formation en hypnose conversationnelle pour une aide curative adjuvante
Lors des formations en hypnose, il est proposé au personnel soignant de :
- Redonner la volonté de s’en sortir.
- Repositionner le courage dont le patient a besoin.
- Rétablir l’espoir sans créer des attentes irréalistes.
- Utiliser un vocabulaire aidant et orienté « bien-être » et « mise en place de la sécurité émotionnelle ».
Tout bon changement part de soi-même. Aussi, durant la formation en hypnose conversationnelle chez IDCom International, nous allons vous montrer comment reformuler des phrases pour mettre les patients en confiance. Mais voici d’abord des discours que je vous invite à reformuler vis-à-vis de vous-mêmes :
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« Je n’arriverai jamais à changer mon alimentation ». – « Je vais étudier ce qui est bon ou pas pour ma condition et commencer par une première étape, comme avoir la moitié de mon assiette remplie de légumes ». - 2
« Je n’arrive pas à me motiver à faire du sport ». – « Je vais faire une liste des moments où je bouge au travail et à la maison. Puis je vais m’assurer d’effectuer l’équivalent de 1 heure à 1 heure et demie de mouvements quotidiennement ». Ceci est démontré dans plusieurs études sur les centenaires dans le monde, comme étant le meilleur moyen de vivre longtemps et en santé, que ce soit faire le ménage, jardiner, faire la cuisine, marcher pour aller à l’église ou pour aller manger chez des amis…