Par Isabelle David
Dans notre monde de plus en plus axé sur la performance, le stress professionnel fait rage. Nous accumulons les tensions et essayons le mieux possible de contenir nos émotions. Les enjeux liés aux déviances de civisme étant très grands dans une société basée sur le «politically correct», le stress se vit mais ne doit pas se montrer.
Il nous arrive régulièrement au travail de prendre de bonnes respirations afin d’apaiser nos humeurs, sans oublier que nous tournons souvent notre langue, certains jours plus de sept fois, avant de parler. Nous voulons ainsi éviter des conséquences qui pourraient devenir tragiques pour notre carrière. Rarement nous dirons à notre patron ou à nos clients ce que nous pensons vraiment d’eux ! Il n’y a plus de place pour des échanges émotifs virulents, le manque de contrôle de soi est réprimandé et les problèmes d’ordre personnel ne doivent en aucun cas affecter notre rendement.
Toutes ces restrictions émotives ont un impact sur nos états internes. Elles causent une accumulation journalière de fortes doses de stress. Parce que nous sommes dans l’impossibilité d’exprimer au travail nos émotions chargées d’intensité, celles-ci se voient obligatoirement refoulées et ressortent à d’autres moments où notre vigilance est moins grande. Il arrive alors que nous devenions moins patient et moins tolérant dans des contextes tels qu’en famille ou en vacances. D’ailleurs, la rage des airs dont nous entendons de plus en plus parler, cette agressivité et ce manque de patience qu’ont les voyageurs vis-à-vis du personnel aérien est une conséquence directe de cette pression vécue quotidiennement.
Alors comment rester vivant et en santé psychologiquement malgré cette augmentation vertigineuse des assauts à notre qualité de vie ? Certains diront qu’il faut apprendre à moins s’en faire, arrêter de tout prendre sur le plan personnel. Lâcher prise, dire oui à ce que la vie nous offre, peu importe que cela nous paraisse négatif ou positif. D’autres parleront de prendre le temps de vivre, il existe autre chose que le travail. Apprécier ce que l’on a et arrêter de courir après l’impossible. Le bonheur n’est pas un acquis, il se mérite… Autant de commentaires qui sont basés sur l’expérience de l’anti-stress.
Le stress négatif peut être allégé en prenant les choses du bon côté. Notre attitude mentale fait toute une différence dans notre gestion émotive. Une amélioration de notre perception, de notre communication et de nos échanges sont autant de facteurs clés dans la mise en place d’un système de vie axé sur le bonheur de vivre. Il existe également d’autres moyens pour réduire notre stress tels que le yoga, la relaxation, le bio-feedback, la méditation, les sports, en passant par le jardinage, les spectacles d’humour, la musique et le cinéma. Il y a plein d’outils disponibles, il ne tient qu’à vous de choisir celui qui vous convient le mieux.
Isabelle David, Maître Enseignante Certifiée en PNL de l’INLPTA et de la SIEPNL / ISNLPT
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- Titre de l’article : Le stress professionnel
- Écrit par : Isabelle David
- Publié : L’information d’affaires Rive Sud (07-2001), Ressources Pro (02-2012)