Par Isabelle David
Nous percevons le monde à travers nos cinq sens. Mais que connaissons-nous de nos préférences et dominances sensorielles ? Quels sens privilégions-nous dans notre communication avec les collègues, clients et patrons ? Et quelles sont les dominances des gens que nous côtoyons ? Disons que savoir bien communiquer, en prenant en considération les modes dominants, facilite grandement tout échange interpersonnel !
Mais comment reconnaître le mode préférentiel qui détermine notre encodage d’information, c’est-à-dire le mode dont nous avons absolument besoin, afin de recueillir les données, consignes et propos des autres ? En fait, l’utilisation de notre mode préférentiel est comme la différence entre « entendre » et « comprendre » quelqu’un. Pour bien comprendre, de quoi avons-nous besoin ?
En mode visuel, nous avons besoin de voir un plan du projet, de voir un schéma des pièces ou de voir la réaction de l’autre personne. En mode auditif, il s’agit de nous faire expliquer ce qu’il y a à faire, d’entendre ce que l’autre a à dire sur le sujet ou d’écouter les données. En mode kinesthésique, il est important pour nous de ressentir ce qui se passe, de faire les choses afin de les saisir pleinement, ou de passer à l’action.
Prenons l’exemple d’une personne qui a une prédominance de recueil d’information en mode kinesthésique : vous aurez beau lui expliquer et lui faire des dessins tant que vous voulez, les chances sont minces qu’elle comprenne et intègre les informations si elle ne le fait pas concrètement. Une personne ayant une prédominance d’encodage visuel aura besoin de voir où vous voulez en venir, soit en observant une pièce déjà faite, en regardant le schéma que vous avez préparé ou en s’imaginant ce que vous venez de dire.
Quel est votre mode préférentiel d’encodage d’information ? De quoi avez-vous absolument besoin afin de retenir ce qui a été dit ? Et de quoi les gens qui vous entourent ont-ils absolument besoin afin de bien communiquer avec vous ? Beaucoup d’incompréhensions proviennent du fait que l’on ne donne pas l’information dans le mode choisi de notre interlocuteur et beaucoup de frustrations sont créées parce que l’autre n’utilise pas notre prédominance sensorielle.
Isabelle David, Maître Enseignante Certifiée en PNL de l’INLPTA et de la SIEPNL / ISNLPT
Note : Ces articles sont disponibles pour diffusion. Si vous souhaitez publier un ou des article(s) d’Isabelle David dans un journal, périodique, magazine, etc., veuillez nous contacter. Merci.
- Titre de l’article : Nos dominances sensorielles
- Écrit par : Isabelle David
- Publié : L’information d’affaires Rive Sud (06-2001), Ressources Pro (01-2012)